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CHEN SHI TAIJI QUAN

Qu’est ce que le taïji quan ?

Le taïji quan est considéré comme l'Art Martial d'excellence, car il est sans limite ; sa source est inépuisable. En tant qu'Art, il est un outil pour appréhender " le retour à la source " afin d'unifier l'homme à la nature, le DAO. Son origine est assez floue, mais les premières traces écrites le font remonter aux environs du quatorzième siècle. Le taïji quan est l'Art de se retrouver soi-même, par un travail progressif de dépouillement, de catharsis, afin que corps et esprit retrouvent l'unité. La voie du Dao conduit l'Etre à ne plus percevoir le monde et son souffle par une très petite lucarne mais au contraire à ouvrir sa propre énergie afin de la laisser s'unifier à celle, beaucoup plus vaste, de la Vie et de ce " quelque chose d'autre ".


" Ecoutez et retenez les paroles et les enseignements, mais ne tenez rien pour vérité que ce que vous découvrez par votre propre quête. "

Bouddha

" Rien ne se crée, rien ne meurt, tout ne fait que se transformer "

Lavoisier

La méthode utilisée au sein de l'association :

Pratiquer le Taïji, c'est chercher à ouvrir les canaux, enlever les tensions physiques et émotionnelles afin de laisser libre cours à la circulation des fluides et de ne pas s'empêcher d'être. L'on peut dire des milliers de choses de cette pratique, mais aucune ne peut l'englober car elle est mouvement et changement permanent.

Notre professeur retient 3 palliers décomposés eux même en trois aspects (Apprentissage, Ressenti et Harmonie) pour formaliser son enseignement.

Taiji

Premier pallier : l'Homme

Le premier des trois pallier de la pratique est destiné à dénouer le corps progressivement par l'action de déployer les gestes. Le début de la pratique amène à conscientiser et contrôlerchaque segment, sentir chaque recoin du corps et apprend à maîtriser le jeu articulaire.

L'Art Martial du Taïji est long et progressif. Pour bien le comprendre cela demande de la patience et de l'étude, afin que le corps ne soit pas qu'une simple machine robotisée mais une partie indiscociable et complémentaire de l'esprit. Dans l'exercice, l'esprit ne peut pas être dispersé mais entièrement déoué à ce qu'il fait. A ce prix, le Taïji transforme et amène ce pour quoi on le pratique.

Deuxième pallier : la Terre

A ce stade, le travail du souffle devient plus important. Il s'agit de permettre au Qi une plus forte densité et une meilleure qualité. Ces exercices se font par l'observation, l'écoue et la visualisation. Ici le Taïji quan devient le lien entre la vie externe et la vie interne.

Le deuxième pallier ne peut être accompli que si l'exercice de concentration et de relâchement musculaire approfondi est acquis (Gong shou).

L'étude théorique de la conception du corps humain en Médecine traditionnelle chinoise est abordée.

A ce degré, la connaissance martiale est indispensable pour un possible approfondissement de l'Art.

Troisième pallier : le Ciel

Les trois palliers de progression du Taïji quan représentent un programme très dense. Le travail à accomplir demande un temps relativement long. La pratique de cet Art peut être une quête et un effort de toute une vie, tant dans la pratique martiale qu'au quotidien dans notre relation aux autres. Seul compte le chemin parcouru et les progrès réalisés.

Après l'homme, la terre et le ciel, et en dernier lieu, surgit l'état de simplicité, où seule la vigilance doit demeurer. C'est l'"ici et maintenant", l'instant présent que l'on nomme "clarté spirituelle".

"Ne pas se précipiter et sauter des étapes ; ne pas non plus trop diluer l'exercice dans le temps, sans quoi s'installe la lassitude et l'endormissement. Rester éveillé est la condition pour pouvoir s'éveiller d'avantage. L'énergie doit circuler, et en circulant, nous donner une connaissance.Cela ne dépend d'aucune volonté extérieur, mais uniquement de celle de chaque pratiquant.

L'Art du Taïji est la compréhension du mouvement permanent et de la rigidité morale et physique. L'exercice à deux est une méthode pour se confronter sans danger, avec soi même par le biais d'autrui (merci aux partenaires). La volonté et le désir profond d'amélioration tant spirituelle que physique est la clé de voûte de toute pratique et particulièrement dans les Arts. Arrive un moment où l'on ne peut plus se contenter de réfléchir tout en freinant du pied pour retarder l'instant de la confrontation, il faut "devenir adulte et s'unifier en s'investissant...pour se libérer"

Doctrine du Bouddhisme.

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Texte : Christelle et Gilles BERNARD
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